4ème de couv' :
« Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l’alcool à 90 °, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu.»
Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l’écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d’une femme, une femme avant tout, qui n’a jamais cessé d’affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté.
Mon avis :
Un premier roman qui retrace l'enfance de Violaine Huisman et l'histoire de sa mère.
Une mère extravagante, excessive et qui souffre de bipolarité. Tout au long de la lecture on se demande comment cette jeune fille et sa soeur ont pu se construire avec une mère autant instable qui possède ses propres blessures à soigner.
Un début de roman très dense mais qui gagne en fluidité quand Violaine Huisman aborde la biographie de sa mère.
C'est un livre émouvant, bouleversant et très fort.
Bonne lecture !!
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